La revue scientifique EuroTimes a publié un article sur l’étude développée par le Dr. Rocío Rodríguez et présentée par le Dr José Miguel Espinosa-Saldaña lors du Congrès Mondial d’Ophtalmologie 2018 (WOC), sur le traitement de la kératoconjonctivite vernale chez les patients pédiatriques.
EuroTimes est la revue scientifique publiée par l’Association Européenne de Chirurgie de la Cataracte et Réfractive (ESCRS). Elle a comme but promouvoir les informations et la discussion dans le domaine de la cataracte et de la chirurgie réfractive.
Cette publication est une référence parmi les professionnels du domaine de l’ophtalmologie. Par conséquent, cet article met en valeur les recherches développées par le Dr. Rodriguez et le Département d’Ophtalmologie Pédiatrique de l’ICR.
Les docteurs Alba González, Annabella Zurita et Laura Soldevila, ophtalmologistes du Département d’Ophtalmologie Pédiatrique de l’ICR, ont collaboré avec le docteur Espinosa-Saldaña pour mettre à point cette étude.
Qu’est-ce que la kératoconjonctivite vernale?
La kératoconjonctivite vernale est une affection qui provoque une inflammation bilatérale chronique de la conjonctive et de la cornée et touche généralement les enfants au cours de la première décennie de leur vie.
Bien que cette condition puisse être saisonnière (printemps-automne), elle peut parfois persister tout au long de l’année.
Utilisation des immunosuppresseurs pour traiter la kératoconjonctivite vernale
Traditionnellement, les corticostéroïdes topiques ont été utilisés pour traiter cette maladie. Néanmoins, il a été conclu que l’utilisation de ce type de médicament pourrait entraîner de graves complications oculaires.
Au cours de l’étude, 35 enfants atteints de kératoconjonctivite vernale ont été suivis et on leur a prescrit un traitement avec immunosuppresseurs à prendre toutes les 12 heures de janvier 2014 à janvier 2017.
Avant et après la prise des immunosuppresseurs, les symptômes associés à cette pathologie (démangeaisons, photophobie, yeux rouges, etc.) ont été surveillés.
Après la période d’étude, il a été conclu que l’utilisation des immunosuppresseurs présentait des améliorations cliniques des symptômes et, même, un total de 21 patients ont pu réduire ou arrêter le traitement aux antihistaminiques ou aux stéroïdes.
Or, l’étude signale que, de nos jours, il est nécessaire de poursuivre les recherches pour évaluer la concentration et les dosages adéquats.
Cette étude constitue un progrès dans le traitement de la kératoconjonctivite vernale chez les enfants, afin de réduire les symptômes de cette affection et d’éviter un traitement par des stéroïdes topiques.
