Le dernier mois de novembre, le journal de Terrassa, a publié un entretien avec le Dr. Antón, chef du Département de Glaucome et Recherche de l’ICR, sur le glaucome

A continuation, nous traduisons intégralement l’entretien:

Le glaucome est une maladie du nerf optique qui, dans la majorité des patients, est associé à une pression intraoculaire haute. Le nerf optique est le câble qui unit les yeux avec le cerveaux, et fait que nous soyons conscients de ce que nous sommes en train de voir. Dans le glaucome, ce câble s’abime.  Il y a des cellules qui meurent avant l’heure, l’information est mal transmise et le patient perd le champ visuel, et avec le temps, cette maladie produit la cécité.

  • S’agit-il d’une maladie qui ne donne pas de signaux d’alarme?

Exacte. Les formes les plus fréquentes de glaucome sont chroniques, d’angle ouvert et ne provoquent pas de symptôme chez le patient et pour cela le patient ne rend pas visite chez l’ophtalmologue. Pour cela il est si important de réaliser des révisions périodiquement. Il existe certains facteurs de risques comme avoir plus de  40 ans, antécédents familiaux, myopie, pression élevée dans les yeux…

  • Est-il impossible de la prévenir ?

La seule manière est la détection précoce et cela implique une visite chez l’ophtalmologue afin d’identifier s’il existe des problèmes. Il n’y a pas de mesures spécifiques dans la vie de tous les jours qui permettraient de prévenir le glaucome, mais il y a des études qui suggèrent qu’une bonne hygiène de vie, une alimentation équilibré et faire du sport de manière modéré aideraient a qu’il y est moins de probabilités de souffrir glaucome, mais il n’y a pas d’études concret qui le démontrent.

  • Les cellules mères ouvrent-elles un chemin qui peut être utile pour traiter les pathologies oculaires graves ?

Sans doute. Il y a beaucoup champs de recherche et les cellules mères sont très prometteuses. Dans le glaucome c’est plus difficile mais elles ouvrent beaucoup de possibilités à des maladies de la rétine ou de la surface oculaire. Et, qui sait, si avec le temps, aussi dans le cas du glaucome.

  • La prolifération d’optiques provoque-t-elle moins de visites chez l’ophtalmologue?

Il est vrai qu’il y a chaque fois plus d’optiques mais il est aussi vrai que sa participation dans la détection du glaucome est très positive.

  • Les nouvelles technologies sont-elles en train de nuire notre vue ?  

Utiliser de manière régulière les appareils électroniques s’est associé de manière claire avec l’apparition de la myopie, mais il s’agit d’une myopie légère et modéré.

  • Est-ce que nous prenons bien soin de notre vue?

Nous pourrions l’améliorer. Il est important de réaliser des révisions régulièrement afin de s’assurer que notre vision est adéquate. Et on doit corriger ce dont nous avons besoin. S’il y a des symptômes, allé chez l’ophtalmologue. Nous devons utiliser une lumière adéquate pour lire et ne pas abuser de l’utilisation de tous les éléments dont j’ai parlé avant.

  • En ce qui concerne la chirurgie, les patients de son champ ne sont-ils pas appréhensifs?

Beaucoup. La majorité des patients, concrètement les plus jeunes, se résistent à que les médecins touchent leurs yeux. La chirurgie est très contrôlée et dans la majorité des interventions, le patient est sédatif et relaxé et ne souffre pas.

  • Perdre la vision est-il le pire que peut arriver à une personne ?

Le système visuel apporte au cerveau 90 % de l’information et renoncer de cette information est horrible, limite beaucoup et oblige à s’adapter. On doit faire un effort pour la détection précoce des maladies ophtalmologiques et suivre les conseils des médecins pour arriver à la fin de notre vie de la meilleure manière possible.

Contenu médical révisé par - Dernière révision 06/06/2019

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