coriorretinopatía serosa central crónica

La Dr. Dyrda, membre du Département de Rétine et Corps Vitré et du Département de Cataractes de l’ICR, a publié en coopération avec des rétinologues de notre centre un article intitulé « Caractéristiques cliniques et évolution à long terme de la choriorétinopathie séreuse centrale chronique » dans Annals d’Oftalmologia, le magazine de la Société Catalane d’Ophtalmologie. Ce projet scientifique fut récompensé avec la bourse du 46ème Congrès de la Société Catalane d’Ophtalmologie.

Quel est l’objectif de cette étude ?

L’objectif de l’étude a été d’analyser les caractéristiques et l’évolution de la choriorétinopathie séreuse centrale chronique chez les patients diagnostiqués et suivis pendant au moins un an à l’Institut Català de Retina.

Qu’est-ce-que c’est la choriorétinopathie séreuse centrale ?

  • Il s’agit d’une pathologie de la choroïde et de la rétine, d’origine inflammatoire, qui produit une augmentation de la perméabilité des vaisseaux et la sortie du liquide. Le liquide s’accumule dans un premier temps dans la choroïde et il est retenu dans la barrière du épithélial pigmentaire. Avec le temps, cette barrière devient inefficace et le liquide passe sous la rétine, ce qui finit par provoquer son décollement neurosensoriel.
  • Lorsque la maladie affecte la macule (zone centrale de la rétine) elle provoque une vision diminué et floue, scotomes ou défaut centraux du champ visuel que le patient perçoit comme une tache obscure (noire ou grisâtre) centrale immobile. Cela empêche ou entrave la lecture, car les lignes se tordent et le patient à la sensation que les objets son plus petits de ce qu’ils sont réellement.
  • Il ne s’agit pas d’une maladie fréquente, mais il faut faire attention car dans les cas chroniques il peut menacer la vision.
  • Compte tenu le temps d’évolution, on peut diviser cette maladie en deux groupes : aiguë, qui se résout spontanément dans 80-90% des cas; et chronique, qui dure plus de trois mois.
  • Cette maladie affecte majoritairement les hommes jeunes (selon notre étude, le 79% furent des hommes avec un âge moyen de 46 ans) et les femmes plus âgés (l’âge moyen fut de 54 ans dans l’échantillon étudié).

Qu’apporte l’article ?

  • Il s’agit d’une étude grande : on a inclus 146 yeux  et 134 patients
  • Avec un long suivi : 3,2 ans de moyenne – selon la révision bibliographique réalisé dans seulement 35 des 1613 travaux publiés, le suivi fut supérieur à un an).
  • Les résultats montrent que la choriorétinopathie séreuse centrale chronique est une maladie progressive avec un impact significatif dans la fonction visuelle.  Malgré la résolution, cette maladie laisse des séquelles visuelles qui diminuent de manière significative la qualité de vie. Il est important de signaler l’importance du diagnostic et le traitement adéquat si nécessaire.
  • De plus, on a identifié les facteurs de risque et les groupes avec un pire pronostique visuel, comme par exemple, âge avancé, sexe féminin et trouvailles anatomiques dans la OCT (la preuve d’image pas invasive plus fréquemment utilisée pour le diagnostique et le suivi de ces patients).

Les rétinologues qui ont collaboré dans cette étude, en plus de la Dr. Dyrda, sont la Dr. Rey, le Dr. Poposky, le Dr. Tsiroukis et le Dr. Jürgens.

Contenu médical révisé par - Dernière révision 05/11/2019

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