La Dr. Agnieszka Dyrda, membre des départements de rétine et vitrée et de cataracte, a été lauréat lors du 19e Congrès ESASO Retina Academy par son travail sur le diagnostic de la néovascularisation choroïdienne (NVC) à travers OTC-A chez des patients diagnostiqués préalablement de choriorétinopathie séreuse centrale chronique (CSCC). Le travail abordait également la controverse sur la nécessité de traiter ces cas ou pas.
Le Congrès, qui s’est célébré le 15 et le 16 novembre en Varsovie (Pologne), réunit chaque année des experts renommés en ophtalmologie, qui à cette occasion ont discuté des dernières avancées scientifiques et techniques dans le diagnostic et le traitement des maladies de la rétine.
La néovascularisation choroïdienne est une séquelle peu fréquente de la choriorétinopathie séreuse centrale chronique et peut être une cause importante d’une basse vision. Les facteurs de risque connus incluent : chronicité, âge avancé, sexe féminin, acuité visuelle (AV) basse et des découvertes observées lors de l’OCT (décollement de l’épithélium pigmentaire plat et irregulier ou fribrovasculaire).
Le diagnostic définitif de la néovascularisation choroïdienne chez les patients souffrant de choriorétinopathie séreuse centrale chronique présente souvent un véritable défi. Cela est dû au chevauchement de la présentation et les découvertes des deux lors de l’examen du fond d’œil et dans les preuves comme la angiographie fluorescéinique et avec vert d’indocyanine, ainsi que dans la OCT. La détection de la néovascularisation choroïdienne est donc basée sur l’analyse des images multimodales et l’angiographie par tomographie en cohérence optique (OCT-A) est la technique la plus sensible.
Actuellement, il n’existent pas de données sur le traitement standard de la néovascularisation choroïdienne secondaire à choriorétinopathie séreuse centrale chronique, si bien l’utilisation de la thérapie photodynamique à fluence compléte, les injections intravitréennes d’anti-VEGF ou le traitement combiné ont été décrits.
Selon les résultats de l’étude présenté par la Dr. Dyrda, on peut envisager rester à l’attente, notamment dans les cas de bonne acuité visuelle, car dans les cas analisés on n’a pas observé aucune détérioration 6 mois après.
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