Mirada al futur amb la innovació tecnològica més recent

L’innovation technologique a toujours été fondamentale en ophtalmologie, car son principal objet d’étude, l’œil, est un organe composé de structures petites, qui nécessite des instruments spécifiques pour être correctement observé. Les progrès technologiques ont permis d’incorporer différentes lentilles, objectifs, caméras, ultrasons, capteurs infrarouges, lasers, etc.

Grâce à la révolution technologique de ces dernières années, l’ophtalmologie utilise également l’imagerie 3D, la réalité virtuelle et, plus récemment, le big data et l’intelligence artificielle (IA) pour l’analyse des données. Tous ces outils ont permis d’obtenir des résultats de plus en plus précis et fiables tout en offrant une expérience plus agréable aux patients qui subissent des tests et une plus grande flexibilité aux spécialistes qui les réalisent.

L’optométriste Núria Galceran a abordé toute cette innovation technologique lors de l’une des dernières sessions cliniques organisées par l’ICR.

Les dernières innovations mises en place par le centre

À l’ICR, nous disposons de plusieurs outils basés sur les avancées technologiques mentionnées et nous travaillons sur des projets de recherche pour en intégrer de nouveaux. Voici quelques exemples d’innovations technologiques avec lesquelles nous travaillons déjà :

  • Des appareils portables et plus polyvalents, tels qu’un appareil permettant de réaliser des tests d’électrorétinogramme et de potentiels évoqués visuels sur des patients qui ont du mal à coopérer, comme les enfants ou les personnes ayant des difficultés de mobilité et de communication. L’appareil dont nous disposons intègre des capteurs pédiatriques et ne nécessite pas de dilater les pupilles du patient pour réaliser ces tests.
  • Numérisation des tests, grâce à des outils intégrant des technologies telles que l’infrarouge ou l’eyetracking, qui augmentent la précision et la facilité d’analyse des résultats de tests tels que le Test de Lancaster, la campimétrie ou la motilité oculaire, qui étaient jusqu’à récemment réalisés manuellement et de manière approximative.
  • Téléoptométrie et télémédecine facilitées par des appareils portables que le spécialiste contrôle à distance pour obtenir les résultats des tests nécessaires. Dans le cas de l’ophtalmologie, le professionnel de la santé manipule l’appareil à distance et peut examiner plus en détail ce qu’il juge nécessaire. Par exemple, il existe un appareil qui permet de diagnostiquer la rétinopathie diabétique et le risque de la développer chez les patients atteints de diabète de type II, sans qu’il soit nécessaire d’être physiquement à côté du patient. En optométrie, il existe un logiciel qui permet de suivre les progrès de la thérapie visuelle que le patient effectue chez lui, afin d’adapter le plan de traitement.

L’arrivée de l’intelligence artificielle

Applications ICR

La inteligencia artificial también ha irrumpido en los campos de la oftalmología y la optometría. Por ahora, se utiliza esencialmente para el análisis de datos, como el procesamiento que hace el aparato BulbiCAM, un dispositivo que utiliza realidad virtual y facilita al paciente la realización de un campo visual, además de aumentar la precisión de los resultados.

L’intelligence artificielle a également fait son entrée dans les domaines de l’ophtalmologie et de l’optométrie. Pour l’instant, elle est principalement utilisée pour l’analyse des données, comme le traitement effectué par le dispositif BulbiCAM, un dispositif qui utilise la réalité virtuelle et facilite au patient la réalisation d’un champ visuel, tout en augmentant la précision des résultats.

L’un des principaux axes de recherche de notre centre est le développement d’outils d’aide au traitement du glaucome basés sur l’intelligence artificielle. L’ICR est membre d’un groupe de centres de recherche, appelé GlaucoClub IA et soutenu par la Société Espagnole du Glaucome, qui collabore à des projets d’intelligence artificielle.

Deux projets d’intelligence artificielle sont actuellement développés à l’ICR et un autre est en cours de collaboration, sous la coordination du Dr Alfonso Antón et du Département de Recherche de l’ICR.

Les études sur lesquelles nous travaillons visent respectivement à développer un outil pour estimer le risque de progression du glaucome à 3-5 ans et à soutenir le choix du traitement chirurgical le plus approprié pour chaque patient. Ces deux outils sont destinés à appliquer la médecine de précision à la prise en charge des patients atteints de glaucome.

Autres fonctions de l’intelligence artificielle

À ce jour, grâce à cette technologie, il est également possible de réaliser des dépistages de la rétinopathie diabétique, d’établir des classifications de lésions, de surveiller l’évolution de certaines maladies et de générer des graphiques pour suivre des pathologies telles que la DMLA ou l’œdème maculaire. Les fonctions de diagnostic et de pronostic des pathologies oculaires, ainsi que le calcul estimé de l’acuité visuelle en fonction de l’évolution de la maladie, sont encore à l’étude avec l’IA, mais il est prévu que des outils facilitant ces tâches seront bientôt disponibles.

Cependant, il faut garder à l’esprit que l’intelligence artificielle présente certaines limites, comme le manque de transparence des algorithmes d’apprentissage qu’elle utilise, la nécessité de prendre en compte la diversité des données (la diversité de la population doit être reflétée afin d’être validée avec une rigueur scientifique) et l’exigence d’une réglementation pour assurer la sécurité et la confidentialité des données des patients.

Par conséquent, entre autres raisons, l’intelligence artificielle doit toujours être un outil complémentaire pour les professionnels de la santé dans leur prise de décision. Elle doit être associée à la technologie ophtalmologique, aux connaissances scientifiques des spécialistes et à la compréhension des besoins des patients.

L’intelligence artificielle remplacera-t-elle les médecins ?

Une question fréquente dans le contexte de cette révolution technologique est de savoir si l’IA finira par remplacer le travail des professionnels. Les premières études ont déjà été publiées, comparant certaines des tâches effectuées par les professionnels de la santé à l’exécution des mêmes fonctions par cette technologie.

Pour l’instant, les conclusions tirées indiquent que l’intelligence artificielle peut faciliter le travail d’un médecin ou le compléter de diverses manières. Les développeurs de cette technologie ou même les applications de l’IA elles-mêmes affirment qu’elles ne pourront jamais exclure la tâche d’un spécialiste de la santé. Leur objectif est d’aider les professionnels à être plus efficaces, et non de les remplacer.

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Contenu médical révisé par - Dernière révision 25/07/2024

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